Ses premiers travaux s’inspirent de l’art brut avec l’emploi de matériaux de récupérations. Il fait des versions « hard » et des versions « soft » de ses œuvres. Il refuse l’art. Il dit même : « Une œuvre est faite pour être laide, moche, sans signification pour l’esprit et les sens. Je pense que l’art a le mérite d’être inutile. »
Il refuse aussi les galeries d’expositions conventionnelles et crée donc lui-même en 1961 sa propre galerie « The Store » qui a pour élément clé la nourriture. Cette installation présentant des sculptures molles prend place dans un magasin et Oldenburg la gère telle une boutique. Il y met en ventes ses œuvres telles des marchandises.
Floor Burger (1962) |
Floor Cake (1962) |
Claes Oldenburg s’inscrit dans le mouvement Pop Art. Ses productions s’inspirent largement des objets de la société de consommation américaine : hamburgers, frites, glaces, téléphones, lavabos et bien d’autres. Il représente ces objets dans des matériaux provocateurs tels que du carton souple ou du tissu pour sa série des sculptures molles, ou les reproduit de façon gigantesque en tant que monuments urbains.
Il développe cette série d’objets monumentaux tels qu’une bicyclette ensevelie, un cornet de glace, une cuillère avec une cerise et bien d’autres, en Europe comme aux États-Unis avec l’aide de sa partenaire Coosje Van Bruggen. En créant des œuvres pour des espaces publics, l’artiste réalise sa première ambition : faire de l’art qui ne soit pas destiné à un musée, mais qui propose une redécouverte du monde pour tous.
Spoonbridge and Cherry (1988) |
La Bicyclette ensevelie (1990) |
Free Stamp (1991) |
Toute l'oeuvre de Claes Oldenburg et de sa femme Coojse Van Bruggen sur leur site officiel :
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